Au Pays des Potirons Read online


des Potirons.

  L.A Speedwing

  Copyright L.A Speedwing 2012

  Couverture: Nom de l’Artiste: Dazdraperma/Bigstock.com

  Mon blog: laspeeding.blogspot.com

  Ce e-book est destiné à votre bon plaisir. Il ne sera ni repris, ni échangé; En d’autres termes, une fois acheté tanpis pour vous. Sa diffusion ne se fera qu’oralement (aussi communément appelé le bouche à oreille. Sur ce point, vous êtes même encouragés à le faire) mais toute autre forme de diffusion est interdite.

  Si vous, cher lecteur, prenez le risque de le transmette, de le reproduire ou de l’échanger à titre lucratif, l’auteur, moi-même et je, on vous suivra jusqu’au bout du monde et même plus loin encore, et ensuite on réfléchira à un moyen de vous régler votre compte. Cependant cet e-book n’ayant pour but que de vous divertir, il serait dommage d’en arriver là.  A bon entendeur, très chaleureusement votre dévoué écrivain L.A Speedwing qui espère lire bientôt vos revues et opinions sur cette courte histoire à cette adresse email : [email protected].

  Chapitre 1 : Une rencontre insolite

  Jamais Merryl n'aurait cru qu'un Pays tel que le Pays des Potirons existait.

  Pourtant elle fut bien obligée de l'admettre le jour où elle tomba nez à nez avec un Potironet.

  Ce jour-là, il faisait plutôt beau pour un 31 Octobre mais Merryl le remarquait à peine. Elle était de mauvaise humeur. Dans ces cas-là, elle préférait rester seule dans le jardin jusqu’à ce que ça passe. Couchée sur un lit de feuilles colorées et croustillantes, elle écoutait le vent dans les arbres quand elle entendit un bruissement dans l’herbe, suivi d'un sifflement, puis quelque chose lui toucha soudain le bras gauche.

  " Hein?" Merryl dit en levant la tête, surprise.

  "Aïe ! " dit une petite voix quelque part dans le tas de feuilles.

  "Hiss " cracha le chat découvrant de Merryl .

  Merryl se leva immédiatement. Ceci terrifia le chat qui se mit à hisser de plus belle. Le chat était noir et avait sa tête des mauvais jours.

  «Pitre!» dit Merryl au chat. «Fais pas ta tête!»

  Le chat Pitre hissa de plus belle. C'était le chat de Mme Chrome. Il appartenait à sa voisine. Pitre faisait toutes sortes de têtes. Mais aujourd'hui Merryl pensa qu'il faisait vraiment une sale tête.

  "Hey j'ai plus de raisons que toi de faire la tête ! " dit-elle aussi contrariée que le chat. C'était la nuit d’Halloween. Elle avait été invitée à la soirée pyjama de Marianne mais elle a été coincée à la maison avec son père et sa nouvelle petite amie parce qu’entre-temps Marianne était tombée malade.

  "On dirait même que tu es en colère! " Dit-elle au chat. Et en effet il l’était.

  Le poil hérissé et l’œil mauvais, il regardait Merryl puis sa proie. Sa proie tentait tant bien que mal de se cacher sous les feuilles derrière Merryl.

  « Allez oust ! Va-t-en ! » dit-elle au chat pendant qu’elle enlevait les feuilles rester accrochées à sa jupe.

  Le chat Pitre s’en alla d’un pas lent et déçu. Son diner était là à deux pattes de velours de lui et il ne pouvait l’approcher.

  Le tas de feuilles bougea soudain tout seul derrière Merryl et elle se retourna surprise.

  Merryl s'agenouilla.

  "Hey, il y a quelque chose là-dessous? " demanda-t-elle se sentant un peu ridicule de parler à un tas de feuilles.

  «Non,» répondit une voix terrifiée.

  Merryl sursauta.

  " Montre-toi ! " demanda-t-elle d'une voix plus forte qu'elle ressentait.

  "Non!" dit la voix tremblante sous les feuilles.

  «Si c'est Pitre qui te fait peur, il est parti ! Tu peux sortir!"

  «Mais je n’existe pas. Et d’ailleurs toi non plus, tu n’existes pas ! » ajouta la petite voix tremblante sous le tas de feuilles.

  «Si je n’existe pas, alors à qui tu parles ? » demanda Merryl.

  «A personne ! Tu n’es personne. Je ne suis personne. D’ailleurs je m’en vais ! »

  Le tas de feuilles se mit à bouger et Merryl put identifier d’où venait la petite voix. De ses grandes mains de petite fille de huit ans, elle attrapa le tas de feuilles.

  « Une minute ! » fit Merryl. « Tu pourrais au moins me remercier! Montre-toi ! »

  «Non, non , non, je n’existe pas ! " Dit le petit paquet de feuilles. Il essayait d'échapper aux doigts de Merryl.

  " Calme-toi ! Je ne vais pas te faire de mal. " Elle essayait de contenir la petite furie .mais le petit paquet continuait à lutter.

  Une par une, Merryl jeta les feuilles par terre jusqu'à ce qu'elle puisse voir le petit paquet.

  Elle n'avait jamais vu une telle créature. Il ressemblait à un croisement entre un lutin et un petit chien, mais sans queue. Il avait un manteau orange, un long museau, des petites oreilles pointues et les lèvres faites pour aboyer.

  «Quel genre de créature es-tu ? " ne put-elle s’empêcher de demander. La créature n’était pas plus grosse que le pouce de son pouce. Sur une épaule, il portait un sac dodu duquel sortait une sorte d'aiguille miniature.

  Bizarrement cette petite chose lui fit penser à Mlle Carbure. Mlle Carbure était la nouvelle petite amie de papa. Elle avait les cheveux hirsutes, les yeux accusateurs et un caractère fougueux. Globalement, cette chose était très semblable à elle, sauf que Mlle Carbure n'était pas poilue.

  Merryl rit en imaginant Mlle Carbure couvert de poils.

  "Il n'y a rien de drôle ! " cracha la boule de nerfs orange plus énervé que jamais, «Pose moi par terre! " Son collier de fourrure dansait autour de sa tête pendant qu'il essayait de lui mordre les doigts.

  "Hey! Ne me mords pas ! Je ne moquais pas de toi ! »dit Merryl . " Et je suis désolée mais je ne vais pas te poser. "

  «Et pourquoi pas? Que me veux-tu? » grogna-t-il. .

  "Tu pourrais commencer par me remercier de t’avoir sauvé! " dit-elle.

  Mais au lieu de cela, la petite boule de nerfs se mit à grogner et à la mordre.

  " Bon tant pis ! » Dit-elle en éloignant ses doigts de la créature. " Quel tempérament ! Tu es vraiment aussi difficile que Mlle Carbure ! "

  «Je me moque pas de cette Carbure ! " dit-il luttant contre elle.

  « Moi aussi », déclara Merryl qui n'aimait pas Mlle Carbure non plus. "Elle est fière et elle ne rit jamais. "

  Merryl ne riait plus beaucoup non plus, plus depuis que sa mère était morte mais elle ne le dit pas à la petite chose. La petite chose commença à se battre tellement maintenant entre ses doigts qu'elle se mit à pouffer de rire.

  «Hey arrête! Ça me chatouille ! Okay, tu n’as pas à me remercier ! " Dit Merryl pour le calmer. " Dis-moi qui tu es et je te laisserais partir."

  Il s'arrêta de gigoter et se tint parfaitement immobile devant elle. De sa petite taille il la regarda longuement. Il renifla ses doigts deux ou trois fois et puis éternua.

  "D'accord, " dit-il enfin.

  " C'est tout? " demanda Merryl en souriant, "tu as déjà terminé ton inspection? Tu vas me dire vraiment qui tu es?"

  «Oui , je suppose," grommela le petit paquet . «Mais tu promets de me laisser partir après? "

  " Oui, je te le promets!" dit Merryl ravie.

  «Je suis un Potironet ! J'essayais d'échapper aux griffes de ce terrible chat. J’étais en route pour demander l'aide d' Idris, la fée . Elle visite très rarement notre monde, une fois tous les six mois pour être exact. Elle vient voir Mr Ballou pour échanger des nouvelles entre notre monde et celui de la forêt.

  " Ah ! " dit Merryl comme si cela avait un sens quand à dire vrai, elle n'avait aucune idée de ce qu'il voulait dire.

  Le Potironet essayait de se faufiler entre ses doigts, mais elle l'en empêcha.

  «D'accord , m
ais pourquoi as-tu besoin de voir la fée ? " demanda à nouveau Merryl qui ne se demandait plus si les fées existaient puisque cette créature existait.

  «Nous avons été attaqués par des chats et nous nous luttons contre eux, mais ce soir, ce soir, ce sera pire. Les rats vont venir et ces chats deviendront plus forts et plus diaboliques que jamais!" Dit-il en regardant autour de lui apeuré.

  "Diabolique! Diabolique, c’est un peu fort non? "

  "Dans la nuit d’Halloween, de mauvais esprits prendront pleinement possession d'entre eux. Ils se transformeront en une sorte de chats et de rats que vous ne connaissez pas vous, humains. Les chats Pardeurs et les Rats Iboiseurs ».

  Il grogna et retourna dans sa paume, très agité.

  " Chats Pardeurs, non, je n'ai jamais entendu parler de ce genre de chats avant ", déclara Merryl.

  " C'est comme ça que nous appelons ces monstres ce soir ! "

  Le Potironet regarda autour lui de façon inquiété. Ses petites oreilles étaient dressées toutes droites sur sa tête et il était très alerte.

  " Calme-toi. Je n'ai pas peur des chats ou des rats. Et de toute façon il n'y en a pas des masses ici. »

  " Oh mais c’est un genre de rats différents, ils sont invisibles à l' œil humain. Ce sont des rats avec de longues griffes et des dents aussi longues que des couteaux. Ils vont manger nos maisons et nous tuent par douzaine. Notre pays va bientôt disparaître si je ne fais rien !

  - Votre Pays?

  - Le Pays des Potirons. Nous, Potironets, nous ne pouvons pas vivre sans Potirons. Nous avons vécu depuis deux générations au-delà de ces vallées qui sont les vôtres.

  - Nos vallées ?